Aujourd’hui je voudrais vous faire part d’un conseil pour progresser en technique photographique, « booster » sa créativité et exercer son œil. Wahouu rien que ça !

Il s’agit de se fixer des thèmes.

 Même si cela peut paraître fastidieux au premier abord ça devient assez vite amusant. Je vous dis ça parce que je l’ai expérimenté…

Petite histoire : je fais parti d’un club photo et peu de temps après mon inscription je me suis vu proposé, avec les autres membres, de prendre en photo des portes !? !?  Pour qu’on puisse en faire une petite exposition en plus ????!!!!. Je me suis senti, comment dire, un peu « décontenancé ». Des portes, il fallait prendre en photos des portes. Niveau glamour, artistique et émotion y’a mieux. Bref je me suis exécuté et assez rapidement me suis rendu compte que ce n’était pas si facile que ça. Les portes doivent être prises bien verticales et pas obliques (sur les photos je parle, hein, pas en vrai, à cause de la déformation et de la perspective…), il y a souvent des choses qui gênent, sans parler du fait qu’il fallait trouver des portes un peu originale ou du moins jolies (quelques résultats ici).

Plus récemment le thème fixé était la couleur rouge (voir l'album).

Bref il s’agit donc véritablement d’un exercice à faire sur quelques semaines/mois, pas si simple que ça et qui nous oblige à partir à la chasse de ce que l’on cherche, donc à travailler.

Je m’explique, il faut d’abord adapter sa technique au sujet (pour les portes, la maîtrise de la déformation et donc de l’aberration géométrique des objectifs est très importante, pour le rouge le côté balance des blancs, le contraste, le dialogue entre les couleurs et comment les isoler du reste).

Après bien sûr il y a la créativité. Même si cela ne paraît la encore pas simple, on commence par prendre en photo ce que l’on voit (par exemple), puis changer d’angle de vu,  puis créer soi-même la situation.

Tout ceci nous pousse donc à regarder autour de nous, un peu plus que si on ne faisait que passer, et dénicher toutes ces petites pépites photographiques qui nous entourent… Rapidement vous remarquerez d’ailleurs que vous percevez pleins de choses que beaucoup de gens ne voient pas. Le monde qui nous entoure est extrêmement riche et merveilleux (j’en fais un peu trop là).

Le tout est de commencer en se fixant des thèmes simples à approcher et qui nous plaisent: les chaussures, une couleur, la pluie, les cœurs n’importe quoi en somme. 

Enfin de manière idéale, se fixer un thème en étant plusieurs, permet en suite de réellement voir la différence de point de vue de chacun et de comprendre comment un même sujet peut être abordé de manières différentes.

Je conclurai juste par un petit conseil supplémentaire : le meilleur appareil pour ce genre de chose est un petit compact (débrayable c’est encore mieux) dans la poche… hyper pratique. Il permet de prendre en photo tout ce que l’on voit et tout le temps qui aura vraisemblablement disparu si on essaie de revenir avec notre gros réflexe.

Je me suis fait voler mon appareil photo….

Voilà, comment ça c’est passé : un soir de salon de la photo à Paris où j’avais pris mon réflexe pour faire nettoyer le capteur, le salon terminé on se décide de pousser jusqu’à à Saint Germain pour faire quelques vernissages photographiques (très bien d’ailleurs: voir le lien) et je laisse mon matériel dans le coffre de ma voiture histoire de ne pas être trop encombré.

Snif Snif.

Bon ce n’était pas très malin de ma part je vous l’accorde mais je ne pensais pas que je ne le reverrai jamais. Bilan une soirée bien sympa qui finit avec… quasiment 1500€ de perte : un 50D, un sigma 17-70mm, un canon 50mm 1.8, une télécommande, un filtre polarisant, un filtre ND 10, des cartes mémoires et un Nikon coolpix p300 Argh !

Bref le coup de sang passé, j’ai commencé à réfléchir aux différents moyens de recours que je pouvais avoir.

• Ma première idée a été d’éplucher mon contrat d’assurance auto car celle-ci a effectivement été forcée. Et là oh surprise, je me rends compte qu’aucun matériel transporté n’est pas assuré excepté celui faisant parti de la voiture (du genre un phare !!!), enfin comme d’habitude quoi. J’en ai profité pour me renseigner sur le prix d’une option à mon contrat afin de couvrir du matériel à hauteur de 2000€ (ce qui me semble facilement atteignable) et là… la note augmente de 400 € par an. Attention, je précise qu’il y a une franchise en plus et qu’il ne faut pas oublier la vétusté du matériel.

Aaaarggghhh…

Bien entendu dans mon cas c’était encore plus compliqué du fait qu’il s’agissait de matériel d’occasion et que je n’avais une facture de rétrocession que du boitier… 

• Je m’oriente ensuite vers l’idée de la responsabilité civile (oui je sais c’est pas bien). Renseignements pris il apparaît que pour avoir droit à un remboursement éventuel, il faut que l’appareil cassé soit présenté à un expert (un photographe quoi) afin qu’il fasse un devis du montant des réparations. De plus, détail important, la responsabilité civile a de (très) fortes chances de ne pas fonctionner si c’est un proche (famille, etc) qui est à l’origine de « l’accident ».

J’en suis donc venu à me demander s’il existait une assurance couvrant les dommages encourus par du matériel photo. Et bien oui ça existe mais il faut compter environ 10% du prix du matériel par an et… il n’est pas assuré s’il se trouve dans la voiture. Je croyais rêver !!!!!!

En conclusion, le meilleur moyen c’est de le garder dans son slip avec soi.

Enfin je vous donne quand même un site qui permet de rechercher votre appareil à l’aide de son numéro de série sur internet. Et oui chaque photo que vous postez est taguée par le numéro de série de votre appareil… bon, à savoir surtout en cas de « vol de photo » par exemple.

http://www.stolencamerafinder.com/lostandfound.jsp

 Y’a même une carte des appareils perdus, volés ou… retrouvés (oui oui, c’est le petit point vert tout seul au milieu de Paris là…).

Bref si certains ou certaines on des solutions ou des idées pour éviter ce genre de choses, vos commentaires sont les bienvenus…

Bon on est au mois de janvier, il fait froid, je suis en attente de mon nouveau réflèxe (je vous expliquerai pourquoi), bref pas beaucoup de matière donc je vous mets une photo qui date un peu (l'endroit n'est plus accessible maintenant) mais que j'aime bien et qui situe un peu l'album Graph'it: 

L'usine de Nozay.

Et Une Bonne et Heureuse Année 2013 biensûr !!!

Et toujours le petit lien vers le reste de l'album : Polas...

Mon premier shooting !!!!

Alors un shooting qu’est ce que c’est ? Eh bien c’est une séance de prise de vues avec des modèles et un peu d’éclairage si possible.

Whaaaoooou, des p’tits modèles rien que pour nous photographes !!! En tout cas je ne les remercierai jamais assez de s’être prêtées au jeu.

Toujours est-il qu’un shooting ça se prépare. On n’arrive pas à faire de beaux portraits si on prend un modèle (même très beau) et on lui dit : « pose là au milieu de la rue » (enfin dans mon cas…).

Conclusion, il faut réfléchir à ce que l’on veut faire :

-          quelle ambiance (douce, acidulée, sombre, champêtre…)

-          quel thème (rock, nature, urbain, cirque, etc.…)

-          quel lieu (ça conditionne pas mal de choses)

-          quels habits (en rapport avec le reste)

-          quel matériel, éclairage (si l’on veut certains effets en particulier)

Et tout ça bien sûr si on a un modèle qui est d’accord avec ce qu’on lui demande (il va de soi qu’il faut lui présenter l’idée en premier lieu)…

Shooting Rock avec Candice

Un détail également (mais qui a son importance), une séance de shooting prend au moins trois heures, et vu la logistique que ça représente, c’est pas de trop.

Avoir avec soi un book avec des poses de modèles (glanées sur internet par exemple) est également une bonne idée cela permet de montrer à son modèle ce que l’on cherche à obtenir. Et oui c’est comme dans tout au début on ne va pas réinventer la roue…

Concernant l’éclairage (j’en vois déjà qui pense que c’est le plus important, j’étais le premier d’entre eux) et bien le mieux, à mon avis c’est d’utiliser la lumière naturelle, au moins pour commencer. C'est-à-dire de trouver un angle où le visage est correctement éclairé (sans trop d’ombres). Ce point est essentiel et il ne faut pas hésiter à passer un peu de temps là-dessus. Après rien n’empêche bien sûr d’avoir un petit flash déporté pour déboucher quelques ombres, mais j’ai constaté qu’il manquait parfois de puissance (le mien est un Youngyo 560) et qu’il était difficile de l’équilibrer avec la lumière ambiante sans que cela ne se voit trop…  Bref pour commencer pas trop de matériel, un bon réflecteur argenté (avec l’assistant qui va avec) est déjà très bien.

Lorraine

Pour la prise de vue mon conseil est que lorsque l’on a un bon endroit on le garde ! Il vaut mieux répéter la même photo (en la bracketant par exemple), changer le couple ouverture-vitesse, changer d’angle, se rapprocher, changer la composition, vérifier la mise au point (sur les yeux bien entendu) et la profondeur de champs avant de faire changer le modèle d’endroit. Rien n’empêche également de faire varier la pose.

Candice, Herbes folles

Ah la pose ! Alors ça c’est pas évident, le mieux c’est d’avoir un modèle qui sait poser (euh… et gratuit en plus). Si ce n’est pas le cas le mieux et de lui montrer ce que l’on veut au travers d’images ou en posant soi-même. Toujours est-il qu’il me semble important d’être assez directif (le modèle n’est pas dans votre petite tête) et assez sûr de soi. Mais j’avoue que c’est assez difficile si on n’a pas l’habitude. Mais normalement, au bout d’un moment, l’instant magique arrive où le modèle se sent à l’aise, naturellement, et le photographe également (attention ça peut être long à venir…). C’est à ce moment que se font les meilleures photos.  

Lorraine, Close-Up

 Enfin deux petits conseils : n’oubliez pas le maquillage et n’oubliez pas non plus la retouche.

L’album complet ici.

Et si vous avez des questions, un petit commentaire et je tâcherai d’y répondre.

Mr Piou

Aujourd'hui je vous propose un petit dessin d'une Kokeshi (poupée Japonaise traditionnelle) que l'on m'a offert.

     Durant nos vacances d’été nous sommes allés au Portugal (dont je ferai vraisemblablement un petit album un peu plus tard). Notre petit périple, partant de Lisbonne, prononcer Lisboa, nous a mené jusqu’à Porto. C'est donc pendant une petite semaine très ensoleillée passée dans la capitale, que nous avons eu l’occasion de nous perdre dans les nombreux quartiers de la ville dont les plus grandes artères aux plus petites ruelles ne cessent de monter et descendre (d’ailleurs on appelle Lisbonne la ville aux 7 collines).

Bref, c’est au détour de la célèbre Praça Dom Pedro IV (vous ne pouvez pas la manquer c’est en plein centre en face de la grosse fontaine) que nous avions repéré un petit bar à Tapas, Tendinha Do Rossio, qui avait l’air tout aussi typique (les mauvaises langues traduiront par vieillot et démodé) que sympa.

     Et outre, ajouté au fais d’avoir droit à une petite bière (aussi appelée cana) et un petit sandwich à la viande (un bifana) on a pu faire connaissance avec le Fado.

     Alors c’est vrai qu’au début ça peu ressembler un peu à une jérémiade interminable avec de longs accords plaintifs, mais on se laisse peu à peu entraîner par ce rythme assez lent puis émouvoir par ces vocables intraduisibles.

      C’est ici que nous avons fait connaissance avec trois artistes du groupe Fado Hotel.

     Effectivement ça ne paye pas de mine.

     Les textes du Fado interrogent le destin. Ils « évoquent la nostalgie des morts et du passé, l’amour inaccompli, le chagrin, la condition humaine et nos sentiments, forcément éphémères », peut-on lire sur le site Internet.

     Au même titre que le Blues en Louisiane le Fado fait partie de l’Ame du Portugal.

     Tout ça pour vous dire que nous avons passé un trés bon moment et que je vous encourage à aller voir leur site (je le répète pour ceux qui n'écoutent pas http://www.fadohotel.net/) et à écouter notamment la première chanson dans l'onglet "Cantores" que je trouve plutôt sympa.

     Et bien sûr qu'on leur a payé un coup à boire pour les remercier en temps que dignes représentants Franchouillards... 

Cette fois-ci j'ai utilisé du film "Cool":

     Et surtout pas de flash... Y'a du mieux...

                          Ixelles                                                      Car

Les Polas…

Il y a de ça quelques mois j’ai fêté mes trente ans (on se passera des « il est vieux » ou des « ha le bel âge » ou encore « et sinon les enfants c’est pour quand »), bref c’est quand même l’occasion de se rappeler des petits souvenirs et d’avoir quelques cadeaux sympas. C’est là que mes pots qui me connaissent bien (et qui ont remarqué que j’avais un certain côté obsessionnel au niveau de l’enregistrement photographique) m’ont acheté une curieuse machine : un Polaroid.

Plus exactement un « extreme 600 » :   

Wouahhhhh!!!

Et c’est les yeux déjà tout brillants que j’imaginais ma première photo sortant du célèbre boitier en plastique telle une petite langue riante.

Autant dire que le résultat n’était pas tout à fait à la hauteur de mes espoirs...

En effet contrairement aux anciens films, les photos polaroids actuelles doivent être cachées de la lumière dés leurs premières secondes en sortie de l’appareil. Là c’est bien surexposé du au soleil d’ailleurs…

Donc premier point, en plus du Pola, il faut acheter un petit accessoire (12€), délicatement nommé « Frog Tongue » (langue de grenouille) qui se déplie au moment où la photo sort afin d’occulter cette dernière.

                                     "LA Frog Tongue" de chez Impossible

Mais pourquoi donc ?

Et bien parce que la société Polaroid ne fabrique plus ses anciens films dont on secouait les clichés pour faire apparaître la photo dès la sortie de l’appareil. Question de coûts, de composés chimiques jugés trop polluants ? Toujours est-il qu’à partir de 2008, une autre société « The Impossible Project » (http://shop.the-impossible-project.com/fr/shop) a décidé de relever le défi et de produire de nouveaux films. Malgré toutes les difficultés qui leurs ont fait face « The Impossible Project » propose toute une gamme de films, pas donnés certes (18 € les 8 clichés) mais en pleine amélioration. Il s’avère également que la qualité n’est pas encore tout à fait au top, mais bon la démarche est bonne et avec un peu de soutient de notre part ils devraient s’en sortir dans les années (mois !) à venir. D’autant qu’ils ont une grosse communauté de fans de Polas (http://www.polaroid-passion.com/) qui les suit (QUI A DIT BOBOS !!! Même pas vrai d'abord).

L'initiative mérite donc un sacré coup de Chapeau!

Voici donc quelques exemples dont je ne suis pas très fier :

Mais ça s’améliore :

Cette semaine j’ai enfin trouvé le bouton pour éviter de déclencher le flash à chaque photo…(il est sous le bouton orange du flash, il steak haché le coquin) ça va peut-être m’aider…

Et hop un p'tit dessin en passant par là...